Carré d’herbes vagabondes aux humeurs de papier

Cette performance a été créée suite à des évidences apparues avec les pièces, Petites Robes, celle en cours de création Humeurs de papier, et à la demande du festival Les Horiziodes.

Petites Robes** creusait la recherche chorégraphique et plastique à partir des enveloppes peaux qui nous habillent mais peuvent aussi nous habiter. De l'habit à l'habit habité, c'est grâce à la rencontre déterminante avec la plasticienne Aline Ribière et son travail, que la création a véritablement démarré.
La scénographie, réalisée par Marc Peyret, était fondée aussi sur la nécessité de murs en présence, comme une troisième peau.

En extérieur, hors les murs, une autre peau enveloppe apparaissait, un peu à l'image des poupées gigognes, et cela ouvrait de nouvelles perspectives de recherche.
A la demande du festival d'imaginer une performance, c'est en rencontrant les lieux même, que la forme est advenue.
Ce solo partirait d'une des pièces de la ferme fortifiée de Calce et rejoindrait par un temps soutenu de danses en marches et en courses, une prairie de graminées, à l'abri d'une rangée de cyprès. Nous apprendrions que ce lieu était en fait l'ancien jardin de la ferme.
C'est naturellement, qu'un fragment de la création en cours, Humeurs de papier, viendrait s'y nicher, avec comme objet-partenaire de longues bandes de papiers.

Il y a ainsi un dispositif défini d'un parcours avec un aller, une arrivée dans un espace ouvert et un retour offrant d'autres perceptions d'horizons.

L'enjeu est de proposer un parcours du regard le long des chemins et des sentiers jusqu'au carré d'herbes où se déroule un moment d'humeurs vagabondes de papier.