Carré d’herbes, marche longue in situ, répond en écho à la création jeune public Humeurs de papier.
Pour Humeurs de papier, le public est invité à prendre place au sein d’une installation : papiers suspendus sur des fils tendus dans l’espace qui dessine comme un jardin extérieur, baignée de paysages sonores.
Les phonographies (équivalent sonore de la photographie), tissent cette relation à l’espace naturel, entre air et eau ; ce sont aussi ces éléments, eau et air, mais pas seulement, qui sont palpables dans les matières de la danse, inspirées des différentes textures du papier…
L'intention est de voir surgir des paysages primordiaux, des matières dansées organiques, et de tendre vers une conscience élargie, plus vaste du monde.
Rendre sensible les interrelations qui existent entre l’infiniment petit et l’infiniment grand, comme porter une attention aux choses simples, éphémères, fragiles, de l’existence.
Comme ré apprendre à s’émerveiller de ces petits riens : un grillon qui chante, un courant d’air, un bout de papier, une sensation de rugosité, une coulée dans l’espace …