Petites robes

De l’imaginaire des robes d’un texte de Frédéric Clément :
« une robe de blé, une robe de sucre, une robe montgolfière pour les dimanches de grand vent, une robe en buisson de myrtilles à picorer les matins de gourmandise … »
aux robes d’Aline Ribière, plasticienne fée en la matière, il n’y a qu’un pas.
La robe, véritable objet plastique, se métamorphose en cet habit habité, son énergie sous-jacente est alors retranscrite par la.

« ( ..)et voici qu’une robe est une danse. » Joseph Delteil Poème pour la robe future
Histoire de découvrir comment le quotidien peut devenir extra - ordinaire dans ce jeu d’apprivoisement de tous ces objets et habits habités.

Cette fantaisie est une ode à la vie. Par la création de chaque instant cette dynamique de vie peut nous amener à une plus grande liberté : une liberté dansante et peut même s’insuffler jusque dans notre seconde peau, le vêtement.
Les « fils d’inspiration » sont multiples : Sonia Delaunay, l’ambiance-vitrine des années 20, l’Afrique des mots et des tissus…
La musique se colore telle une étoffe et se tisse de voix humaines. Et le décor se transforme lui aussi …

« Sept robes qui se marient avec la danse et dont les couleurs et les matières ont leur propre mode d’expression, et renvoient le spectateur à des émotions et des sensations inattendues. C’est fou comme, soudain, un simple bout de tissu coloré semble loquace !
(…)Un spectacle original et réjouissant à recommander pour une première rencontre avec le monde de la danse et une première confrontation avec l’art contemporain. »
M Serpin / theatre-enfants.com / oct.2003 Théâtre Dunois

« C’est habillée de sacs en papier que la danseuse apparaît sur la scène, au décor très sobre, et seuls les froissements de papier et les bruits de bouche vont soutenir ses pas. Et chaque nouvelle robe, aux matières, aux formes, aux couleurs à chaque fois renouvelées, initie une nouvelle forme chorégraphique, une nouvelle pièce sonore. La robe, loin d’être seulement un costume, est un élément de la danse, puisque parfois même, la robe se construit sous nos yeux. »
V Soulé / Radio Aligre FM / oct.2003